Praetoria prima

Il y a des joueurs sur Alès, sisi !
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Pierrick
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Re: Praetoria prima

Message par Pierrick »

bah oui. Je vais regarder la météo en fin de journée et si on peut, on fait.
Quitte à partir tôt si ça se met à tomber dru
Réussite critique ! Ah non. En fait c'est raté.

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Zazzou
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Re: Praetoria prima

Message par Zazzou »

Ok, ça marche. a ce soir alors.

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Pierrick
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Re: Praetoria prima

Message par Pierrick »

La prochaine le samedi 13 décembre.

A priori chez Fred. Je compte sur tout le monde.
Réussite critique ! Ah non. En fait c'est raté.

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Zazzou
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Re: Praetoria prima

Message par Zazzou »

Ok, ça marche pour moi !

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Pierrick
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Re: Praetoria prima

Message par Pierrick »

Ok

Alors RDV 20 h30 chez moi pour départ groupé
20h45 chez Fred
21 h chez les parents de Fred (on joue là bas ^^)
Réussite critique ! Ah non. En fait c'est raté.

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Zazzou
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Re: Praetoria prima

Message par Zazzou »

Je vous retrouve sur place à 21h.

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Pierrick
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Re: Praetoria prima

Message par Pierrick »

Alle, j'avais tapé le CR de l'acte 1, je le mets ici

Acte I : La Bretagne

Scène 1 : Deux britons et un empereur enlacés.

Nos braves agents de la PP sont affectés à la garde de l'Empereur. En cette année 60 ou 61, Néron, pour faire plaisir au peuple de Rome, a décidé de renouer avec la tradition des spectacles de gladiateurs et aux chasses dans les arênes.
Cette nouvelle a attiré à Rome de très nombreux lanistes venus des quatre coins de l'Italie et de l'Empire. Tous viennent avec quelques uns de leurs gladiateurs.

Les PJs sont sensés être des statores augusti. Un corps d'élite, rattaché aux cohortes prétoriennes et qui assure la garde personnelle de l'Empereur. Nos vaillants PJs sont divisés, certains surveillent la sale où l'empereur reçoit en personne certains lanistes et assiste à des démonstrations qui l'impressionnent au début et le lassent très vite. D'autres surveillent les cuisines et certains patrouillent dans les couloirs.

Les trois premiers jours se passent très bien, si ce n'est que Néron semble s'ennuyer ferme et propose souvent des modifications artistiques aux simples combats. Il compose, joue de la lyre et discute avec des philosophes grecs qui restent constamment à ses côtés.

Nos PJs peuvent voir les différents gladiateurs qui sont présentés, d'impressionnants thraces, des numides vigoureux, des germains chevelus ou des syriens agiles. C'est évidemment le moment d'insister sur le luxe de ce vaste labyrinthe qu'est le palais impérial et sur le caractère artistique et non violent de Néron (évidemment, je l'ai fait un peu efféminé, mais intelligent et pragmatique... Le peuple veut des jeux, qu'il en ait des beaux !)

A la fin du troisième jour, en fin de journée, alors que l'Empereur quitte un banquet où étaient invités quelques puissants personnages de l'Empire et où des gladiateurs avaient fait des démonstrations, le princeps est victime d'une tentative d'assassinat.

Néron avance seul avec un conseiller/ami, dans un couloir peu éclairé, lorsque deux silhouettes impressionnantes sortent de l'ombre et tentent de l'embrocher. Le Pj le plus proche, se jette tête baissé en interposition et est grièvement blessé. Un second, se jette sur l'empereur qu'il protège de son corps en le plaquant au sol. Les autres parviennent à retenir les deux sicaires, permettant aux garde d'arriver en force. Les deux agresseurs se défendent jusqu'à la mort, tandis que l'Empereur est conduit en lieu sûr, le nez ensanglanté par la chute et secoué de ce qui vient de se passer.

Très rapidement les PJs reviennent sur les lieux du combat pour commencer leur enquête. Les ordres du centurion des Statores augusti sont clairs : pas de vagues, l'information ne doit pas s'ébruiter. Le médicus de l'équipe s'occupe rapidement des premiers soins, voici nos PJs avec leurs premières sutures.

Les deux agresseurs sont morts et dans un sale état. Ce sont des rouquins musculeux, visiblement des gladiateurs. En fouillant dans leurs souvenirs ou en consultant les demandes d'entrevue, ils peuvent remonter la trace, ces deux gladiateurs avaient été présentés par un laniste de lugdunum : .

En cherchant d'éventuels indices sur les corps, ils peuvent remarquer que l'un d'entre eux porte un tatouage particulier, sans doute tribal.
Ils recherchent donc l'endroit où le laniste résidait à Rome et l'origine du tatouage.

L'auberge où était descendu le laniste est vite retrouvée, ils s'y rendent en trombe.

Mais lorsqu'ils arrivent, celle ci est déjà bouclée par une quarantaine de prétoriens (des cohortes prétoriennes), qui ne laissent personne... Vraiment personne entrer. Alors qu'ils essaient de convaincre le décurion de les laisser passer, ils voient quelques prétoriens sortir de l'établissement qui commence à brûler.

L'un des PJ's, habile, passe par un bâtiment voisin et pendant que ses compagnons font une diversion, il entre dans l'auberge en feu par le toit.
Il se rend rapidement compte qu'un carnage y a été commis, mais il reste un survivant, l'un des gardes du laniste. Celui ci, une fois en lieu sûr, les informe sur son ancien patron ........... qui vient d'être tué. Il se rappelle aussi que les deux britons qui ont été présentés à l'Empereur la veille, avaient été vendus à son maitre par un de ses associés :

Les PJs comprennent donc que la rapidité et la violence de l'intervention des cohortes prétoriennes cachent quelque chose. Ils font leur compte rendu au décumvirat de la PP qui leur demande d'aller enquêter sur ce laniste de Lugdunum, sur son associé et si des pistes sérieuses s'y dirigent, vers la Bretagne où la PP n'a "ni d'yeux, ni d'oreilles." Ils sont ensuite convoqués devant l'Empereur lui même qui tient à leur prouver sa gratitude, celui ci les reçoit, il porte encore quelques contusions sur le visage. L'entrevue est évidemment très rapide, mais lorsqu'ils quittent les lieux, deux d'entre eux se font remettre de grosses bourses (1000 deniers dans chacune)

Le tatouage du briton mort s'est révélé être typique du peuple des Icènes (Est de Bretagne)


Scène 2 : A travers la Gaule déchevelée.

Nos PJs encore assez mal en point embarquent sur une petite barge qui fait les trajets entre Rome et Ostie, ils sont accompagnés d'un autre membre de la PP (un PNJ). En arrosant le pilote, ils lui font accélérer la vitesse pour descendre le Tibre. Une fois à Ostie, où ils peuvent s'émerveiller devant le grand nombre de navires qui amènent de quoi nourrir le "ventre de l'Empire", ils restent néanmoins discrets pour éviter d'attirer l'attention des cohortes prétoriennes détachées à l'annone. Ils trouvent rapidement un navire qui peut les déposer à Massalia et ils embarquent. La traversée est assez rapide et sans mauvais incidents particuliers. Ils peuvent se remettre un peu de leurs blessures.

Une fois à Massalia, ils achètent des chevaux et repartent vers le Nord, direction Lugdunum. Le voyage le long du Rhône est calme, la région est très romanisée et les vastes vignobles des Villae s'étendent entre les villages. En quelques jours inconfortables sur les selles, ils arrivent à la capitale des Gaules. Lugdunum est une grande ville commerçante, les édifices romains (théâtres, thermes) sont récents. Se faisant passer pour des membres des cohortes prétoriennes, ils se renseignent pour trouver l'adresse du laniste qui avait introduit les britons à Rome. Le Ludus se trouve au Nord de la cité. Il est de taille modeste. Nos PJs entrent, mettent au courant les résidents de ce qui est arrivé au maitre de maison et les accusations très graves qui pèsent sur lui. Tout le monde se met donc en quatre pour les aider, histoire d'éviter une crucifixion. Ils fouillent partout, questionnent à tout va, du chef des gardes au doctoré (entraineur des gladiateurs), en passant par les esclaves.
Ils finissent par reconstituer l'affaire. Un associé du laniste lui avait imposé d'emmener les britons à Rome un mois auparavant. Cet associé, un briton de Londinum, avait plusieurs fois fait affaire avec leur patron depuis près d'un an. La dernière fois qu'il a recontré le laniste, juste avant le départ de celui ci, il était accompagné d'un romain trapu à l'air militaire appelé ......... Une esclave que le romain avait fréquenté de très près leur donne une description plus complète et leur apprend que celui ci lui avait dit une fois qu'il appartenait aux cohortes prétoriennes.
En fouillant dans les papiers du laniste, ils trouvent quelques lettres échangées entre le laniste et le romain et d'autres échangées entre le laniste et l'associé briton. Ces missives ne parlent que de commerce, mais ils y trouvent des adresses plus précises.

Ils finissent par empocher de l'argent qu'ils ont trouvé en fouillant, couchent sur le papier toutes les infos qu'ils ont trouvé sur le romain conspirateur et envoient l'agent de la PP qui les avait accompagné pour porter les nouvelles à Rome.
Eux ont pu apprendre que le général Suetonus Paulinus est en train d'écraser la résistance des ennemis de Rome en Angleterre, que ses légions victorieuses sont puissantes et qu'il se retrouvera donc d'ici peu, à la tête d'une importante force militaire sans ennemis à combattre.

Nos valeureux PJs décident donc de traverser la Gaule pour gagner la Bretagne et enquêter sur l'associé du laniste et sur ce général qui pourrait être menaçant.

Ils quittent donc Lugdunum pour se diriger vers Lutèce et de là vers la côte pour embarquer. Le trajet à travers la Gaule se passe sans soucis majeurs. Tout au plus exterminent ils une troupe de brigands qui tente de leur tomber dessus peu après Lutèce.

Après avoir atteint la côte près de .......... (Boulogne), ils trouvent un petit navire Briton qui peut les faire traverser à un coût prohibitif. La mer est mauvaise, ils sont assez malades. Heureusement la traversée ne dure que quelques jours. Ils peuvent se rendre compte que les Britons les considèrent avec un mépris non dissimulé et restent sur leurs gardes pour que ceux ci ne profitent pas de leur état de faiblesse pour les jeter par dessus bord.

Scène 3 : à travers la Bretagne déchaînée.

Finalement ils accostent sur la côte Sud de la Bretagne, loin de l'endroit où ils espéraient arriver. Mais ils ne se plaignent pas trop de quitter la coque de noix. Après avoir pris contact avec les légionnaires romains stationné dans la zone (ils se font passer pour des prétoriens), l'un d'eux les guide vers Londinum. Le voyage dure quelques jours et ils essuient une embuscade de brigands. Leur guide légionnaire meurt lors de l'attaque et ils doivent continuer seuls. En se renseignant dans les fermes où ils sont plutôt bien accueillis, d'autant qu'ils paient rubis sur l'ongle, ils apprennent que le peuple des Icènes, rejoint par celui des Trinobantes et d'autres peuples du Nord s'est soulevé contre Rome après les mauvais traitements infligés à leur reine (battue) et à ses filles (violées) et qu'une force redoutable marche vers Camulodunum (Colchester). Ils rejoignent donc aussi vite que possible (à pied) Londinum.

Lorsqu'ils arrivent dans cette vaste cité, les nouvelles sont très mauvaises. Camulodunum a été prise par les Icènes, menés par leur reine Boadicée. Les rumeurs parlent d'une terrible massacre. Les Britons seraient des miliers, avec de puissantes chars de guerre. La IXeme Légion Hispana, envoyée à leur rencontre aurait été exterminée. Les quelques centaines de légionnaires et d'auxiliaires de la ville non fortifiée de Londinum sont désemparés et ont envoyé des messages à Paulinus qui combat à l'autre bout de l'île sur l'île de Mona.

Leur couverture de prétoriens leur confère une position influente et ils sont rapidement mélés aux quelques soldats romains. Dans les jours qui suivent, les informations arrivent peu à peu avec les réfugiés qui rejoignent la ville. Les Icènes ont massacré la plupart des habitants de Camulodunum et ils ont écrasé la IXeme légion dont quelques fuyards sont arrivés à Londinum, d'autres fuyards auraient regagné les forts de garnison plus au Nord.

Les Icènes sont en approche de Londinum, leur nombre augmente au fur et à mesure que d'autres britons les rejoignent. Les romains et leurs supplétifs les plus visibles sentent grandir la haine des habitants de la cité (quelques rixes les menacent). Ils se regroupent donc dans un quartier déjà presque assiégés.

Les PJs n'en poursuivent pas moins discrètement leur enquête, aidés par quelques légionnaires connaissant la ville. Ils trouvent la domus de l'associé briton du laniste de Lugdunum. Une enquête rapide leur permet de retrouver la trace du fameux prétorien romain. Ils apprennent aussi que cet associé qui n'est plus chez lui, serait avec les Icènes et qu'en tous cas, c'est un ennemi de Rome.

Ils pillent la maison et finissent par l'incendier, après que le médicus se soit livré à un massacre gratuit des habitants (esclaves compris) de la maison.

L'enquête sur la tentative d'assassinat semble donc dans une impasse. Le briton semble être du côté des Icènes révoltés, le romain, lui, parait insaisissable.
Ils décident de continuer leur enquête dans le camp romain et d'en profiter pour espionner le général Paulinus.

Les informations dont ils disposent sur le général sont peu nombreuses. Il est réputé fidèle à l'Empire, dirige une force composée de près de trois légions depuis plusieurs mois et est en train de terminer sa compagne contre les tribus rebelles de l'ouest. Il viendrait de terminer d'exterminer les dernières tribus sur l'île de Mona, tout à l'ouest de la Bretagne. Une île sacrée pour les druides de Bretagne qui accueillait les celtes opposants de Rome. Paulinus a montré ses qualités de commandant en Afrique en écrasant une autre révolte. Sa famille est réputée et il parait être un militaire plus qu'un intrigant ou un politicien.

Quelques jours se passent, les Icènes se rapprochent. Déjà des romains où leurs collaborateurs dans la ville ont été tués. Un matin, des cris annoncent l'arrivé du général Paulinus et de sa cavalerie. Quelques heures plus tard en effet, près de 400 cavaliers arrivent à Londinum, menés par le général en personne. Celui ci ne reste que quelques heures, les PJs sont brièvement reçus et le général dit qu'il juge que la ville ne peut pas être défendue, mais que ses légions sont en marche dans l'Ouest. Le général réquisitionne tous les cavaliers pouvant aider Rome et conseille aux autres romains ou à leurs amis de quitter la ville pour rejoindre l'armée à l'ouest.

Les PJs se proposent pour encadrer les quelques centaines de soldats, auxiliaires et supplétifs qui quittent la ville. La majeure partie des habitants qui pourtant s'accordaient très bien de la présence romaine, sont maintenant hostiles aux romains. Quelques commerçants, des étrangers, des publicains ou des gardes de domus romaines partent de Londinum. Le gros des légionnaires de la cité, partent eux au pas de course.

Nos vaillants PJs qui se font appeler la 11eme cohorte de la IXeme légion se retrouvent donc à diriger un convoi de près de 500 personnes, dont 90% de non combattants avec l'aide d'une poignée de légionnaires ou d'auxiliaires. Le tout évidemment avec l'avant garde de l'armée britonne aux fesses.

Le voyage commence donc sur les routes britonnes. Rapidement les voyageurs les plus lents qui sont partis avec tout ce qu'ils pouvaient emmener sont persuadés d'abandonner leur excédent ou d'être laissé en arrière. Les PJ s'occupent comme ils peuvent de l'intendance, pillant des fermes (pas trop brutalement), évitant les violences dans le convoi. Ils s'appuient sur les quelques combattants valables dont ils disposent et qu'ils organisent en semblant d'armée.
A cette occasion, quelques anciens gardes Britons se voient confiés des tâches de décurions (Archi, Pilou et Chassou)

Le voyage dure quelques jours, ils peuvent voir les britons se rapprocher, les observer. Des désertions amenuisent la colonne. Moins d'une semaine après avoir quitté Londinum, quelques réfugiés à cheval leur apprennent que les Britons ont détruit la ville, crucifiant et massacrant tous ceux qu'ils ont pu. Il y aurait eu plus de 10 000 victimes.

Quelques jours plus tard, une petite troupe britonne, avec plusieurs dizaines de combattants, des cavaliers et deux lourds chars de guerre les suit un moment avant de les attaquer. Les PJs et les meilleurs combattants viennent à leur contact, avec des pieux. L'escarmouche est violente et se termine par la déroute des Britons qui perdent des chevaux et un char.

La poursuite continue pendant plusieurs jours, les britons sont plus méfiants et finissent par abandonner la poursuite lorsque le convoi des PJs rejoint l'avant garde de l'armée de Paulinus.

Scène 4 : Avec les romains organisés.

La troupe menée par les PJs traverse les lignes romaines pour rejoindre le gros de leur troupe. Une partie des civils les quitte et ils récupèrent quelques légionnaires ou auxiliaires de la IXeme privés d'officiers. Ils sont donc une bonne centaine.

L'armée romaine avance un peu, stationnant dans des camps fortifiés. Ils se rendent compte que l'armée de Paulinus, constituée de deux légions ( La XXeme et la IIeme Adiutrix) est bien dirigée et expérimentée (insister sur l'organisation romaine, les exercices etc). Les britons se rassemblent, ils seraient près de 40 000. Les combattants, leur femmes, leurs enfants. Des tribus entières sont prêtes à défier les légions romaines.

Ils font une pause quelques jours, attendant une autre légion, stationnée au Sud de la Bretagne (la IIeme Augusta) qui finalement refuse de quitter ses cantonnements. Paulinus fait alors avancer l'armée vers l'Est, à la rencontre de l'armée Britonne.
L'armée avance quelques jours, il y a quelques accrochages entre les avant-garde. Lorsqu'il devient clair que les romains devront se battre à un contre 4 ou 5, Paulinus fait bifurquer l'armée vers le Nord, dans une région de forêts et de collines. Après un ou deux jours, le terrain est si boisé et accidenté que les légionnaires doivent s'ouvrir une route à la hache. Ils ouvrent une tranchée dans la forêt sur des kilomètres, tous y compris les PJs et leurs hommes se relaient nuit et jour pour couper une route qui s'enfonce dans les bois. Les britons sont regroupés, innombrables et les suivent. La faible largeur de la tranché ne leur permet pas de tirer partie de leur supériorité en nombre et les quelques escarmouches leur coûtent des pertes sévères.
Malgré tout les romains s'épuisent et restent bien peu nombreux. Ils commencent en plus à manquer de vivres.

Scène 5 : au moment de la bataille rangée

Paulinus donne donc l'ordre de s'arrêter, de construire une ligne de fortification transportable dans la direction des Britons. Pendant deux jours les romains campent, se reposent et construisent des machines de siège et font quelques fossés et pièges. Les britons élargissent la trouée et se massent, se préparant à l'attaque.

La seconde nuit, l'ordre est donné de se préparer discrètement au combat. Puis juste avant l'aube, tandis qu'un petit contingent reste près des machines de siège pour couvrir une éventuelle retraite, le gros de l'armée romaine charge en direction des britons. Les quelques archers avancent en tête et décochent presqu'en aveugles quelques salves de flèches enflammées sur le camp ennemi. Les légionnaires suivent en formation et vont à l'impact.
Les pilums romains désorganisent la première ligne britonne et les vétérans suivent. Les britons, génés par l'étroitesse du champ de bataille et par leurs lourds chars de guerre et leurs gros chariots de ravitaillement ne peuvent ni manoeuvrer, ni reculer. Ils sont méthodiquement taillés en pièce par les légionnaires et les auxiliaires bataves (grands blonds avec épieux) avant de se dérouter. C'est à ce moment que la bataille rangée vire à la chasse à l'homme et au massacre de masse. Nos braves PJs qui avaient participé aux tirs de flèches, prennent leur part à la curée. Tandis que le Médicus stationne à l'infirmerie à recoudre et amputer, la prêtresse harcèle de ses flèches les fuyards et les combattants poursuivent les fuyards dans les bois.

La cavalerie, menée par le général se lance à la poursuite des cavaliers et des chars britons. Lorsque la journée se termine, ils rapportent la tête de la reine Boadicée.

A l'issue de la bataille, les pertes sont maigres chez les romains, mais les britons morts sont plus de 10 000 et le même nombre a été fait prisonnier. Le dernier tiers a fuit comme il pouvait et est pris en chasse par les cavaliers romains.

Scène 6 : Pour finir, en Bretagne ravagée.

L'armée romaine ressort donc de sa trouée dans la forêt. Les cavaliers sont à la poursuite des troupes britonnes en fuite et des renforts venant du Sud font eux aussi des prisonniers. Les légionnaires et les auxiliaires ont fait un important butin et déjà dans le camp, les prises changent de main au fur et à mesure des parties de dés.
Le germain avait été nommé centurion, il est maintenant nommé centurion primipile (centurion du premier manipule) pour s'occuper des restes de la IXeme légion auxquels sont ajoutés quelques auxiliaires britons. Nos PJs en profitent pour se répartir différents postes d'officiers et de sous officiers (des centurions gradés).
Pilu prior
Princeps prior
medicus legionaris pour le médicus

(possibilité d'attaque de regroupements de Britons)
(Possibilité de pourparlers avec troupes de révoltés pour qu'ils se rendent)

Nos PJs restent avec le gros de l'armée à convoyer les prisonniers, qui sont durement traités. Ce faisant, ils peuvent surveiller de relativement près les commandants de l'armée. Rapidement ils comprennent que l'objectif de Paulinus est de gagner les terres des Icènes pour massacrer l'ensemble de ce peuple.

"Quand j'aurai fini de crucifier ces rebelles, il ne restera ni hommes ni arbres sur les terres des Icènes"

L'armée laisse quelques contingents dans l'Ouest et le centre de l'île pour tenir le terrain et empêcher les regroupements de rebelles, le gros de la troupe avance vers l'Est et Londinium pour gagner les terres des Britons révoltés.

Pendant ce temps, ils ne relèvent rien de suspect sur le général, il traite durement les prisonniers, n'hésitant jamais à en faire pendre ou crucifier quelques dizaines chaque jour. s De nombreux messagers portent des ordres à la légion restée au Sud et des éclaireurs sont envoyés en avant de la troupe. Nos PJs qui ne sont pas de bons cavaliers restent à pied, avec leur centaine de prisonniers à gérer.

Lorsqu'ils arrivent en vue de Londinium, ils sont effrayés par les destructions qu'ils voient. Les britons ont détruit la ville dont peu de constructions sont encore debout. Des pendus pourrissants, des charniers malodorants sont innombrables. Quelques habitants sont néanmoins revenus et déblaient les gravats pour se réinstaller.
La légion plante ses camps autour de la ville, à l'écart des principaux charniers.

Le lendemain de leur arrivée, les éclaireurs annoncent l'arrivée de renforts romains. Une troupe de moins d'une centaine d'hommes, arrivée par bateau est en approche de la ville détruite. D'autres éclaireurs annoncent que les terres des britons rebelles sont presque vides.

La troupe qui arrive est dirigée par un personnage important. Un légat, sénateur, escorté de troupes d'élite parmi lesquelles un détachement d'une dizaine de Statores Augusti. On y trouve également des tribuns et d'autres chevaliers romains.

Les PJs ne sont pas conviés à la rencontre au sommet, mais les contacts qu'ils ont désormais dans les légions de Paulinus les mettent au courant. Le légat a été envoyé directement par l'Empereur pour prendre le commandement de l'armée. Paulinus est nommé consul en Gaule. Une mise au placard dans les formes.

Pendant deux jours que durent les réunions au sommet, les troupes s'agitent. Les légionnaires acceptent mal le sort réservé à leur général. Nos Pjs commencent à se demander s'ils ne vont pas devoir intervenir (par un assassinat, un enlèvement) pour empêcher la situation de dégénérer. Mais finalement la tension se dénoue. Paulinus prépare ses affaires, le légat épaulé par quelques officiers girouettes prend le commandement de l'armée.
La rumeur que deux légions se rassemblent sur les rivages de la Gaule prêtes à traverser n'y est pas pour rien.

Les légionnaires victorieux ne semblent plus près à risquer de perdre leurs vies et leur butin fraichement acquis pour défendre leur général.

Les PJs restent après le départ de Paulinus, le légat commence à relâcher les prisonniers britons qui retournent chez eux la queue basse. Quelques détachements survivants de la IXeme légion arrivent du Nord et les PJs sont rétrogradés. On leur propose de rejoindre la IXeme en temps que centurion pour le germain et décurions pour les autres. Les britons qui les avaient accompagné depuis Londinium se voient proposer de rejoindre l'armée. Tous acceptent ou presque.

Nos braves PJs essaient de reprendre l'enquête dans les ruines de Londinium sur l'associé briton du laniste, mais les destructions et les massacres ont rendu l'enquête impossible. Ils décident donc de rentrer à Rome pour faire leur compte rendu et prendre de nouveaux ordres.
Les trois britons qui leur sont le plus fidèles (Chassou, Pilou et Archi) leur demandent de les accompagner.

(Les braves PJs auront oublié d'essayer d'établir des relais pour la PP en Bretagne...)
Réussite critique ! Ah non. En fait c'est raté.

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Guitou
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Re: Praetoria prima

Message par Guitou »

ouch, jolie pavé, je le lirais un peu plus tard la j'ais pas le temps :)

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Zazzou
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Re: Praetoria prima

Message par Zazzou »

Et la phrase de la campagne est : "Il a vu mon visage, il doit mourir !"

Elle est bien loin, la campagne de Brittanie... Nos persos étaient jeunes (et pas trop esquintés) et n'avaient pas encore affronté la rudesse du désert (et de la gladiature).
Mine de rien, on a fait un sacré bout de chemin à travers l'Empire et même au-delà des limes !

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